« Un informaticien n’est pas un geek derrière son écran dans une cave. Il est au cœur de la stratégie de l’entreprise » qui plus est lorsqu’il travaille dans la banque. Conviction défendue énergiquement par Simone de Oliveira, DGA en charge des SI de Bred Banque Populaire.
Je suis directrice générale adjointe, en charge des systèmes d’information de la BRED Banque Populaire.
Ce sont les opportunités qui font souvent le job ! J’ai eu mon baccalauréat sans avoir touché à un ordinateur mais j’aimais les mathématiques et la gestion. Je me suis donc inscrite sur les conseils d’amis en MIAJE qui offrait davantage de débouchés que d’autres cursus.
J’ai fait mes études en alternance à la BRED Banque Populaire et j’ai rapidement aimé travailler au sein de la direction des systèmes d’information car le SI a un impact déterminant sur le bon fonctionnement de l’entreprise. On intervient auprès de l’ensemble de la chaine de valeur de l’entreprise. L’intérêt que j’y ai porté n’était pas uniquement au niveau informatique mais également pour la mise en place de solutions de gestion du système bancaire de la BRED. Il faut que cela ait du sens ; faire de la tech sans savoir quel est l’apport à l’entreprise ne représente pas beaucoup d’intérêt, alors que contribuer à faire progresser son entreprise en apportant de la valeur à tous les métiers de la banque est hyper motivant et challengeant.
J’ai débuté ma carrière à la BRED Banque Populaire en alternance pendant mes études d’informatiques. Je suis devenue directrice des études en 2014 puis directrice des systèmes informatiques (DSI) en 2016 et enfin, en 2021, directrice générale adjointe de la BRED Banque Populaire. L’engagement est un facteur clé de réussite. Ayant travaillé dans le développement des projets bancaires, il y a d’étroites collaborations avec l’ensemble des métiers de la banque au quotidien. Progressivement, on élargit ses responsabilités que ce soit au niveau managérial ou métier et on acquiert une légitimité dans des postes à responsabilités au sein de la banque. Par ailleurs, le SI est aujourd’hui au cœur de la stratégie de toute entreprise, et en particulier d’une banque, car sans un SI efficient qui permette à la fois de gagner en efficacité opérationnelle et d’assurer la protection des données comme la gestion des risques liés à la cybersécurité, qui sont essentiels pour maintenir la satisfaction et la confiance des clients et des partenaires, une entreprise ne peut pas rester compétitive.
La complémentarité des profils, des sensibilités et des expériences est motrice dans la performance d’une direction des systèmes d’information. Avoir des équipes exclusivement masculines peut fonctionner mais peut clairement limiter l'innovation et la créativité au sein des équipes. Cela peut conduire à des biais dans les technologies développées, comme les algorithmes d'intelligence artificielle et nuire in fine à la compétitivité d’une entreprise. Le secteur de la tech et des SI connaît une forte demande de talents. Ne pas attirer et retenir les femmes dans ces domaines aggrave la pénurie de compétences. C’est un cercle vicieux : un métier fortement représenté par les hommes peut freiner les jeunes filles à s’orienter sur ces secteurs et nous prive de personnes talentueuses. Un vrai travail de communication est à faire pour faire évoluer les mentalités et le discours ambiant.
On ne s’ennuie jamais ! C’est un métier en perpétuelle évolution, qui est aujourd’hui plus qu’hier le cœur du réacteur de la banque, les interactions sont nombreuses puisque que nous intervenons auprès de tous les métiers de la banque et auprès de partenaires externes. C’est donc très enrichissant sur le plan humain car on ne travaille pas en silo mais en équipes. Il nécessite au-delà des compétences techniques, de la rigueur, de fortes capacités en termes de gestion de projet avec une composante budget et sécurité toute aussi importante. Enfin, et c’est spécifique au secteur bancaire et plus particulièrement à la BRED Banque Populaire, cette transversalité permet d’acquérir une bonne connaissance des métiers de la banque et d’évoluer vers d’autres métiers.
Je n’en ai pas beaucoup aujourd’hui mais par exemple entendre que les femmes auraient moins de capacité de leadership. J’ai aussi du mal à supporter que les femmes se mettent encore elles-mêmes des freins.
Une cyberattaque d’ampleur ! Tout l’enjeu réside dans la continuité de nos services et a contrario la résilience de nos systèmes d’information.
Avant tout, je lui demanderai pourquoi ? Au-delà du biais de la mixité évoqué précédemment, il s’agit souvent d’une mauvaise vision des métiers de l’informatique et de la tech. Un informaticien n’est pas un geek derrière son écran dans une cave. Il est au cœur de la stratégie de l’entreprise. Son quotidien peut être très varié : aucune journée ne se ressemble. Je mettrai en avant toutes les qualités nécessaires pour exercer dans ces domaines car il ne s’agit pas uniquement d’être un bon technicien mais d’avoir de la rigueur, le sens de la communication, une capacité d’écoute et de compréhension des besoins, le sens du service et tactique, être un peu commercial aussi …Enfin j’insisterai sur la possibilité d’évoluer dans des secteurs d’activité très variés.
J’essaie de comprendre quelles sont les sources d’énergie du candidat pour cibler et argumenter mes propos et donner des exemples très factuels au sein de mon entreprise qui pourraient satisfaire celles-ci. La BRED Banque Populaire a une très belle culture d’entreprise. J’en suis la preuve.
A la DSI, la proximité managériale est forte, les circuits de décisions sont courts, l’ambiance de travail est saine et il y a une solidarité incroyable On peut évoluer au sein de la BRED et de ses filiales en France et à l’international. C’est une banque à taille humaine, agile et ayant une forte culture entrepreneuriale et au sein de laquelle l’humain est au cœur de nos actions.