Femmes de « Tech »
Isabelle Alonso, Directrice adjointe de la DSI de la Banque Postale
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Isabelle Alonso est directrice adjointe de la DSI de la Banque Postale. Ce qui a décidé de son gout de l’informatique ? Ses profs et un premier ordinateur à la maison. Deux patrons charismatiques ont donné l’impulsion nécessaire par la suite.
La curiosité quand j'étais au collège avec un premier ordinateur à la maison, et le dynamisme impulsé par certains professeurs au lycée qui faisaient partie d'une association "le clan", et donnaient des cours le soir.
J'ai la chance d'être dans une entreprise ou l'égalité Hommes-Femmes est respectée et ça se voit dans les postures.
L'enjeu de la DSI est d'être le moteur de la transformation de la banque pour accélérer le développement commercial, réussir l'optimisation financière et extra-financière.
D'abord nous alignons les projets IT sur les enjeux du plan stratégique défini par les métiers selon 3 axes : client, citoyen, collaborateurs.
Nous agissons sur le modèle opérationnel : construire une relation « business partner » entre les métiers et IT au travers de centres de solution pour être en mode co-création avec le métier.
Notre priorité reste la qualité de service en conformité avec les exigences de la banque, qui intègre bien sûr la cybersécurité.
Nous modernisons notre SI (APIser, modulariser, développer l’IA, gouverner la data, utilisation du cloud) pour accélérer la digitalisation Front to Back des processus métiers et IT.
Et nous contribuons à l’efficacité financière par l’automatisation, l’observabilité, et l’optimisation des dispositifs de sourcing, sans oublier l’optimisation extra-financière par l’intégration de critères RSE dans toutes nos activités.
Le tout s’accompagnant d’une transformation culturelle qui passe par une véritable culture du résultat et de la performance collective.
Concernant l’IA générative nous sommes plus en phase d’expérimentation.
La DSI accompagne la stratégie des métiers de la banque LBP en tenant compte des questions éthiques et de responsabilité citoyenne.
C’est effectivement essentiel pour nos clients que nos SI soient sécurisés, et en conformité avec la réglementation (être homologués par la BCE). Les exigences se renforcent, notamment sur la résilience avec la directive DORA par l’ANSSI.
Nous intégrons la sécurité dans toutes les activités IT - « sécurité by design » : de la conception des solutions, en passant par l’administration, entretien, et le décommissionnement) et nous avons aussi, c’est essentiel, impulsé une culture sécurité auprès des collaborateurs et managers.
Comment se retrouve-t-on directrice adjointe des systèmes d’information de la Banque Postale ?
Par combinaison de plusieurs facteurs : une envie de changer, un parcours de carrière qui s'y prête, une évolution d'organisation.
Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à l’informatique ?
La curiosité quand j'étais au collège avec un premier ordinateur à la maison, et le dynamisme impulsé par certains professeurs au lycée qui faisaient partie d'une association "le clan", et donnaient des cours le soir.Autrement dit qui ou quoi vous a poussée vers ces études ? Un proche, un parent, un copain ou une copine ? En clair comment vous êtes-vous orientée ?
C'était l'attractivité de la nouveauté de ces matières et filières, les débouchés sur le marché, le côté scientifique mais appliqué, et pas seulement théorique ; mon orientation s’est vraiment décidée en parlant avec des amis déjà étudiants.Quel cursus avez-vous suivi en terme d'études ?
Bac scientifique, maitrise informatique et 3ème cycle en architecture des systèmes d'information et communication.Avez-vous eu des modèles ou des mentors ?
Évidemment ! 2 patrons charismatiques au début de ma carrière, grands orateurs, avec l'habilité intellectuelle nécessaire pour concilier le politique, la stratégie et l'efficacité opérationnelle, et le leadership pour mener les transformations profondes. Et sportifs aussi ! Ils cochaient toutes les cases.Avez-vous rencontré des obstacles durant votre carrière dans ces métiers de la tech plutôt masculins ?
L'informatique est un métier passionnant mais exigeant, et j'ai fait la majeure partie de ma carrière dans le domaine de la production informatique qui demande une disponibilité très forte. Bien sûr j'ai subi quelques réflexions, plutôt de la jalousie, jamais de situations déplacées.J'ai la chance d'être dans une entreprise ou l'égalité Hommes-Femmes est respectée et ça se voit dans les postures.
Quels sont les enjeux de votre métier aujourd’hui ?
L'ambition de La Banque Postale est d'être le bancassureur préférée des français.L'enjeu de la DSI est d'être le moteur de la transformation de la banque pour accélérer le développement commercial, réussir l'optimisation financière et extra-financière.
D'abord nous alignons les projets IT sur les enjeux du plan stratégique défini par les métiers selon 3 axes : client, citoyen, collaborateurs.
Nous agissons sur le modèle opérationnel : construire une relation « business partner » entre les métiers et IT au travers de centres de solution pour être en mode co-création avec le métier.
Notre priorité reste la qualité de service en conformité avec les exigences de la banque, qui intègre bien sûr la cybersécurité.
Nous modernisons notre SI (APIser, modulariser, développer l’IA, gouverner la data, utilisation du cloud) pour accélérer la digitalisation Front to Back des processus métiers et IT.
Et nous contribuons à l’efficacité financière par l’automatisation, l’observabilité, et l’optimisation des dispositifs de sourcing, sans oublier l’optimisation extra-financière par l’intégration de critères RSE dans toutes nos activités.
Le tout s’accompagnant d’une transformation culturelle qui passe par une véritable culture du résultat et de la performance collective.
On parle beaucoup de l’IA, comment va-t-elle transformer les métiers de la banque ? Quel est votre rôle dans ce domaine vis à vis des métiers ?
C’est un des leviers d’accélération de notre transformation : avec la digitalisation des processus métiers, nous accélérons leur automatisation. L’usage de l’IA est développé à La Banque Postale : par exemple dans le domaine de la lutte contre la fraude, pour le contrôle de documents, pour des callbots/chatbot, pour de la reconnaissance de données, pour de l’aide prise de décision …. Mais aussi sur les métiers de l’IT (détection et traitement des incidents).Concernant l’IA générative nous sommes plus en phase d’expérimentation.
La DSI accompagne la stratégie des métiers de la banque LBP en tenant compte des questions éthiques et de responsabilité citoyenne.
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin, qu’est-ce qui vous empêche parfois de dormir ?
Me sentir utile, et sentir que je contribue à la transformation de la banque aux services de tous, à l’accès au numérique au plus grand nombre, à participer au respect de notre planète (La Banque Postale est une ‘entreprise à mission’). J’aime créer la synergie, le collectif au service du résultats, et de satisfaction de nos clients.
La sécurité informatique a toujours été une priorité dans le secteur bancaire, le sera-t-elle encore plus dans les années qui viennent ? Comment y préparez-vous les équipes et les métiers ?
C’est effectivement essentiel pour nos clients que nos SI soient sécurisés, et en conformité avec la réglementation (être homologués par la BCE). Les exigences se renforcent, notamment sur la résilience avec la directive DORA par l’ANSSI.Nous intégrons la sécurité dans toutes les activités IT - « sécurité by design » : de la conception des solutions, en passant par l’administration, entretien, et le décommissionnement) et nous avons aussi, c’est essentiel, impulsé une culture sécurité auprès des collaborateurs et managers.