Christophe Absalon est Responsable Technique France chez HYCU. Il nous explique simplement le fonctionnement des solutions HYCU, comment elles préservent la sécurité des données des clients, comment elles s’intègrent dans l’environnement IT du client. De quoi gérer ses sauvegardes On-Prem, Cloud ou SaaS de façon homogène et unifiée….
Christophe, quel est le principe de fonctionnement de l’offre HYCU ?
Un des premiers objectifs de HYCU depuis sa création a été de concevoir des solutions de sauvegarde simples à installer, à paramétrer et à utiliser.
C’est la raison pour laquelle nos solutions fonctionnent sans agent, sans proxy, et je dirais même sans avoir besoin d’un expert en sauvegarde pour déployer et utiliser une solution HYCU. Comme le disait l’un de nos clients : « On n’a pas besoin d’être un expert backup pour backuper du SalesForce et inversement, pas besoin non plus d’être un expert SalesForce. C’est simple, à la fois du côté applicatif et du côté informatique ».
Depuis notre plateforme R-Cloud, les clients vont activer les modules HYCU adaptés aux workloads qu’il veulent protéger.
Pour donner quelques exemples, pour les environnements On-Prem, un client peut sauvegarder du Nutanix, du VMware, de l’Azure Stack, des baies de stockage SMB/NFS, du stockage S3 et des serveurs physiques. Sur ses environnements cloud, il peut travailler avec les 3 hyperscalers, mais aussi avec tout autre Cloud Provider proposant du stockage S3.
Enfin dans un environnement SaaS, il peut sauvegarder des environnements collaboratifs comme Microsoft 365, Google Workspace, et bien d’autres applications SaaS comme Jira, SalesForce, Confluence OKTA, ou encore Monday.com.
Une fois que le client a défini ce qu’il veut sauvegarder dans la liste des sources, il indique à HYCU les lieux où il veut effectuer les sauvegardes, sur une zone de stockage on-prem, ou dans le cloud dans des buckets S3 dont il est propriétaire.
Le client définit ensuite la fréquence des sauvegardes en fonction de ses politiques internes, notamment le RTO ou RPO maximal demandé par les Métiers sur telle ou telle application. Les tâches de sauvegarde sont ordonnancées via des API. Et si le RTO / RPO ne peut pas être respecté, parce que le temps de restauration est trop long, HYCU envoie une alerte pour signaler le problème et adapter par exemple le délai entre deux sauvegardes.
Les politiques de sauvegarde sont pilotées par les besoins business. On sort de l’époque où c’étaient les contraintes des infrastructures qui règlementaient les besoins de backup et non pas le business.
Notre console est multi-tenant. Elle peut gérer plusieurs familles d’applications, et donner des accès dédiés à chaque population d’utilisateurs, pour ne sauvegarder que les applications utilisées par le service dans lequel ils travaillent.
Quid de la sécurisation des sauvegardes ?
Ce point est très important. HYCU n’a pas vocation à connaître, traiter ou héberger les données de ses clients. Notre mission consiste à transférer des blocs de données d’une source vers une destination, ces données transitent via des flux HTTPS TLS 1.2 et à l’arrivée sont chiffrées en AES 256. Nous ne connaissons pas le contenu de ce que l’on sauvegarde. Nous ne sommes pas propriétaire des données de nos clients. Nous gérons le management plan, et le client gère le data plan.
L’intérêt de chiffrer les sauvegardes est de protéger les données, aussi bien en transit qu'au repos, contre le vol et les cyberattaques, notamment celles des ransomwares, qui ne peuvent alors exploiter le contenu des blocs de données
Comment faites-vous évoluer votre parc de logiciels intégrables à HYCU ?
C’est notre travail de maintenir la compatibilité des plugin avec les montées de version des logiciels éditeurs que l’on veut sauvegarder. Nous travaillons en collaboration avec ces différents éditeurs. Lorsque l’éditeur fait évoluer ses API, nous sommes informés. On regarde quel impact cela peut avoir sur le module concerné, afin de planifier les mises à jour du plugin le cas échéant.
En parallèle, nous développons de plus en plus de modules avec des partenaires intégrateurs qui ont aussi des liens avec les éditeurs avec lesquels ils travaillent.
Sans un outil comme HYCU, un client devra s’engager dans la tâche complexe et pénible de développer des scripts pour sauvegarder chaque application SaaS utilisée, tout en devant les maintenir régulièrement à jour pour suivre les évolutions des logiciels, et ce, sans bénéficier d’un support direct de la part des éditeurs.
Utilisez-vous des fonctions d’Intelligence Artificielle ?
Sur l’IA, nous avons une vision un peu atypique. Aujourd’hui, l’IA est souvent utilisée pour faire de l’analyse de données et effectuer des statistiques. Chez HYCU, nous avons fait le choix délibéré de ne pas avoir accès aux données de nos clients, ce qui signifie que nous ne collectons aucune statistique sur leurs données et n'entraînons pas d'algorithmes à partir de celles-ci.
Nous utilisons l’IA Claude d’Anthropic dans notre plateforme Low-Code R-Cloud, pour assister les partenaires et nos propres ingénieurs, à développer plus rapidement un nouveau plugin.
Quelles sont les dernières fonctionnalités apportées aux solutions HYCU ?
Sur notre offre On-Prem, nous avons ajouté à la demande d’un de nos grands clients un nouvel hyperviseur : Microsoft Azure Stack. Et sur Nutanix nous avons ajouté la gestion des bases de données as-a-Service (NDB).
Sur le SaaS, nous avons récemment ajouté des modules comme BOX et iMANAGE, et nous continuons d’enrichir nos modules AWS, Azure, GCP et Atlassian.
En moyenne, nous ajoutons de nouveaux modules sur la plateforme R-Cloud, 2 ou 3 fois par mois, en mode CI/CD.
En 2025, nous allons accélérer nos développements sur la partie Azure, et travailler encore davantage avec des partenaires pour élargir notre portefeuille de plugins.
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